La Pitié

Publié le par Faty Islamia

~ La Pitié ~


Le musulman est compatissant, la pitié est l’une de ses vertus, car la pitié a pour racine la clarté et la pureté de l’âme. (…)
Le musulman aime la pitié, prend part aux malheurs des autres et recommande cette vertu conformément aux prescriptions coraniques qui disent :


« .. Ceux qui rachètent les captifs, nourrissent en temps de disette un parent orphelin ou
un pauvre réduit au dénuement, tout en tant du nombre de ceux qui ont la foi, qui s’incite
mutuellement à la constance et à la commisération, ceux la sont les gens de la droite ». (90 :17/18)


Et conformément aux hadiths du prophète qui disent :

- Dieu est miséricordieux envers ceux qui ont bon cœur.

- Ayez pitié de ceux qui vivent sur terre, le ciel aura pitié de vous. (Tabarani & Hakim)

- Celui qui n’a pas pitié des autres, est indigne de la pitié.

- La tendresse ne fait défaut que dans le cœur d’un damné

- Les croyants, dans leur affection et leur sympathie réciproques sont comparables au corps.
Si l’un des organes est atteint d’un mal, toutes les autres parties lui répondent par l’insomnie et la fièvre. (Moslim)



La pitié n’est que tendresse et sympathie. Elle suscite grâce et bonté. Mais elle n’est jamais un sentiment stérile.
Elle se traduit au contraire par des actes réels tels que : pardon aux offenses, secours aux angoissés, assistance aux faibles, assouvissement de la faim des faméliques, habillement des dénudés, soins aux malades ; consolation des affligés, …etc


Boukhari a rapporté le fait suivant, d’après Abou Horayra  Radhi Allah 'Anhou qui dit :
- Un homme poursuivant son chemin, éprouva une soif ardente et descendit dans un puits pour se désaltérer.
Quand il remonta, il vit un chien haletant de soif, léchant l’humidité du sol. Ce chien, se dit-il, éprouve la même sensation de soif que moi. Alors il redescendit, rempli sa chaussure d’eau, la prit par la bouche, remonta et donna à boire au chien. Son geste fut agrée de Dieu qui lui accorda rémission de ses péchés
- Sommes-nous récompensés, dirent les compagnons, pour les bienfaits dispensés aux animaux ?
- Oui, dit le prophète , tout bienfait a tout être vivant est rétribué.



Ceci est une marque de commisération de la part de cet homme, qui prit la peine de descendre dans le puits, d’y puiser de l’eau et de désaltéré ce chien assoiffé. Si ce n’était pas la pitié qui a ému cet homme, il n’aurait pas agit ainsi.
(...)


Extrait du livre - la voie du musulman - minhaj el moslim - Aboubaker Djaber Eldjazaïri
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