Les droits de la mère en islam

Publié le par Faty Islamia

La mère a par rapport à son enfant des droits importants et si nombreux qu’on ne saurait les recenser. Mais nous en citerons les suivants :


a) Lui vouer un amour et un respect aussi profonds que possibles car de tous les gens c’est elle qui mérite le meilleur traitement.                                                    

D’après Abou Hourayra (P.A.a), un homme se présenta au Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) et lui dit :

- Qui parmi les gens mérite mieux mon bon traitement ?

- « Votre mère. »

- « Puis qui ? »

- « Votre mère. »

-  « Puis qui ? »

- « Votre mère. »

- « Puis qui ? »

- « Votre père. »  (rapporté par Boukhari, 4/13 et Mouslim, 2548).). C’est en effet, elle qui a fait de son ventre un abri pour vous et de ses seins un abreuvoir pour vous. Son amour vous est inévitablement imposé parce que naturel. Mieux, l’amour des enfants pour leur mère et l’amour des mères pour leurs enfants fait partie de la nature dont Allah a doté les animaux. Les humains devraient s’y conformer mieux et plus particulièrement les musulmans.



b) La protection et la tenue de ses affaires quand elle a un besoin. Bien plus, ceci est une dette de l’enfant vis-à-vis de sa mère.                                                  

 
Ne l’a -t- elle pas protégée tout petit, veillé sur lui et est demeurée patiente dans la nuisance qu’il lui causait. A ce propos, le Très Haut dit : « Et Nous avons enjoint à l' homme de la bonté envers ses père et mère: sa mère l' a péniblement porté et en a péniblement accouché; et sa gestation et sevrage durent trente mois; puis quand il atteint ses pleines forces et atteint quarante ans, il dit: "ش Seigneur! Inspire-moi pour que je rende grâce au bienfait dont Tu m' as comblé ainsi qu' à mes père et mère, et pour que je fasse une bonne œuvre que Tu agrées. Et fais que ma postérité soit de moralité saine. Je me repens à Toi et je suis du nombre des Soumis". » (Coran, 46:15). Les services rendus à la mère l’emportent même sur le djihad, quand les deux ne peuvent pas être conciliés.

D’après Abd Allah ibn Amr ibn al-As (Puisse Allah l’agréer) un homme se présenta au Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) et sollicite son autorisation de participer au djihad ,et le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) lui dit : « Vos parents sont-ils vivants ? » - « Oui » répondit-il. - « Inscrivez votre djihad dans leur service » (rapporté par Boukhari, 2842 et Mouslim, 2549
).




c) Ne pas la nuire en lui faisant entendre ou voir des propos ou actes qu’elle déteste.                                                                                                                             

A ce propos, le Très Haut dit : « Ne leurs dites pas : fi » (Coran, 17 :23). Si Allah interdit de dire : « fi » aux père et mère, que dire de celui qui les frappe ?



d) Dépenser sur elle si elle est pauvre et n’a pas un mari qui assure sa dépense ou si le mari est déficitaire.

En fait, pour les pieux, assurer la dépense pour la mère est préférable à la dépense faite au profit des enfants.

D’après Ibn Omar (P.A.a), le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Trois personnes étaient en marche, quand la pluie se mit subitement à tomber et ils entrèrent dans une grotte au sein d’une montagne. Puis un rocher s’abattit sur la grotte et ils se dirent : que chacun de nous prie Allah en évoquant la meilleure action qu’il ait accomplie. L’un d’eux dit : «  Mon Seigneur, j’avais des parents vieux et je sortais pour faire paître le troupeau puis revenais chercher du lait pour en amener à mes père et mère qui en buvaient. Puis j’en offrais à mes enfants, à ma femme et aux autres membres de la famille. Au cours d’une nuit, j’eus un empêchement et, à mon arrivée, ils s’étaient déjà endormis et je ne voulus pas les réveiller. Au même moment, les enfants criaient de faim à mes pieds. Mais je restai au chevet de mes parents jusqu’à l’entrée de l’aube. Mon Seigneur, si vous savez que j’ai fait cela pour Te complaire, écarte le rocher un peu pour que nous puissions voir le ciel. » En ce moment, dit le rapporteur, Allah les soulagea.. » (rapporté par Boukhari, 2102 et Mouslim, 2743).

Le terme : « Yatadaghouna » signifie crier à haute voix
.




e) Son obéissance et l’exécution de ses bons ordres.  [/b]

Si elle émet un ordre comme celui portant sur la pratique du polythéisme, point d’obéissance pour une créature dans la désobéissance au créateur. A ce propos, le Très Haut a dit : « Et si tous deux te forcent à M' associer ce dont tu n' as aucune connaissance, alors ne leur obéis pas; mais reste avec eux ici-bas de façon convenable. Et suis le sentier de celui qui se tourne vers Moi. Vers Moi, ensuite, est votre retour, et alors Je vous informerai de ce que vous faisiez ". » (Coran, 31 : 15) ;


f) Après sa mort, il est recommandé de faire à sa place les actes expiatoires, les aumônes, les pèlerinages mineur et majeur qu’elle avait à effectuer.

D’après Ibn Abbas (P.A.a), une femme issue de la tribu Djouhayna se présenta au Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) et dit : «  Ma mère avait formé le vœu d’accomplir le pèlerinage, mais elle est morte avant de le faire. Devrais-je le faire à sa place ? » - « Oui, faites-le à sa place. Ne voyez pas que si votre mère avait contracté une dette, vous la régleriez ? - Réglez ce qui est dû à Allah car Celui-ci mérite plus que tout autre qu’on lui paie Son dû ». (Rapporté par Boukhari, 1754). [/b]


g) De même, après sa mort, il est recommandé de lui faire du bien en le faisant avec respect à ses proches et amies.

D’après Abd Allah ibn Omar, le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « La meilleure forme de bienfaisance consiste à bien traiter les amies de son père après la disparition de celui-ci  » (rapporté par Mouslim, 2552).


Publié dans Les femmes en Islam

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article